Des dentelles à l'échafaud

Lucie de Saint Vincent, pianoforte

Programme

Hélène de Montgeroult (1764-1836)

Sonate en fa mineur, op. 1 n°3 +
1. Maestoso con Espressione
2. Allegro agitato
3. Fantaisie en sol mineur, op. 7 n°3 +
 

Marie Bigot de Morogues (1786-1820)

Suite d’Études +
4. Étude n°1 en do mineur
5. Étude n°2 en la mineur
6. Étude n°3 en do majeur *
7. Étude n°4 en sol majeur *
8. Étude n°5 en ré majeur *
9. Étude n°6 en la mineur *
 
10. Andante varié en si bémol majeur, op. 2 * ++
 
Sonate en si bémol majeur, op. 1 ++
11. Adagio
12. Allegro espressivo
13. Andantino
14. Rondo

* Premier enregistrement mondial
+ piano Érard
++ piano Stein

 

sortie le 29 novembre 2024
Concert de sortie :
Le 25 janvier 2025 / Musée de la Musique à la Philharmonie de Paris

 

Informations

Son, mixage, montage : Mathilde Genas / Direction artistique : Morgane Le Corre /  Accord du Érard : Maurice Rousteau / Accord du Stein : Hans Kramer / Production : Centre de ressources et de promotion Présence Compositrices / Direction générale : Claire Bodin / Direction du label : Jérôme Gay / Label manager : Olivier Lalane / Photos : Studio Iconographia / Photo enregistrement : Olivier et Laure Slabiak / Photo Érard 1802 : Jean-Claude Battault / Design couverture et livret : Le Philtre

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Lucie de Saint Vincent

C’est en cherchant à s’immerger au plus près de la réalité sonore des compositrices et compositeurs du tournant des 18e et 19e siècles que Lucie de Saint Vincent découvre le pianoforte. Sa formation pianistique s’effectue dans un premier temps au Conservatoire à rayonnement régional de Perpignan avec François-Michel Rignol au Conservatoire à rayonnement régional de Rueil-Malmaison avec Denis Pascal, à l’École Normale de Paris avec Françoise Thinat puis à l’Académie Liszt de Budapest avec le Pr. István Lantos. Alors qu’elle termine son Master de piano au Conservatoire Supérieur d’Utrecht aux Pays-Bas, Lucie se passionne pour la richesse des instruments à clavier qui se côtoyaient à la naissance du piano. Lucie de Saint Vincent décide d’approfondir cette démarche au Conservatoire Royal de la Haye auprès de Bart van Oort. C’est au cours de ce second Master en pianoforte qu’elle commencera à explorer le répertoire français oublié de la période classique ainsi que la facture française de pianoforte, notamment dans son projet de recherche. Sous la direction du musicologue Hervé Audéon, elle rédige en 2012 un mémoire intitulé « Les sonates avec accompagnement en trio en France entre la Révolution et la fin du premier Empire ». Dans le même temps, elle participe régulièrement à partir de 2009 aux formations professionnelles de l’Abbaye de Royaumont avec Pierre Goy, Aline Zylberajch, Jérôme Hantaï, Malcolm Bilson et Menno van Delft. L’obtention du premier prix musical de la Fondation Royaumont et de l’Ambassadeur de Suisse en France en 2013 consacre son travail sur la musique française. Elle enregistre et donne à cette occasion un concert de Sonates en Trio à l’Hôtel national des Invalides à Paris avec des oeuvres des compositeurs Onslow, Verbes, Steibelt et Ladurner. En 2016, Claire Bodin, directrice artistique du Festival Présences Féminines de Toulon, invite Lucie à participer au projet « Des dentelles à l’échafaud » qui met en lumière les compositrices françaises du 17e au début du 20e siècle. Passionnée par les découvertes musicales qu’elle y fait, Lucie de Saint Vincent crée alors l’un de ses projets musicaux majeurs et s’investit depuis à faire découvrir ces compositrices oubliées et méconnues. Lucie est particulièrement reconnaissante à Sally Sargent de l’avoir guidée et soutenue tout au long de ce parcours ces dernières années. Son affinité avec les compositrices de notre histoire musicale vient également du fait que Lucie compose et arrange ellemême dans des projets croisant différents genres et influences. Elle est l’initiatrice et la directrice artistique du collectif Trytone, dont le premier album Back to Bach (CD Paraty, 2021) croise baroque et jazz. Leur deuxième projet, Ascensions, voyage entre Occident et Orient. Leur troisième création, Passio, oratorio contemporain basé sur des histoires de « Passions » féminines, est prévue pour 2025. Lucie de Saint Vincent se produit sur de nombreuses scènes internationales pour partager ses projets originaux, audacieux et engagés : en France à l’Abbaye de Royaumont, au Festival Présences Féminines, au Festival de Musique Sacrée de Perpignan, au Musée de la musique de Paris et à l’Hôtel national des Invalides ; aux Pays-Bas lors du festival Oude Muziek d’Utrecht (fringe), au Bach Festival de Dordrecht, au Tivoli Vredenburg d’Utrecht, au Bethaniaanklooster d’Amsterdam ou au Théâtre National de Groningen ; mais encore au Fritz William Museum de Cambridge au Royaume-Uni, lors des Musikfest Ezgebirge en Allemagne ou au Nuoro Jazz Festival en Italie.

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