Golden slumbers kiss your eyes

Notes de la compositrice (sur le site de Boosey & Hawkes) :
« L'œuvre est en sept mouvements joués sans interruption, liés par des passages de doux sons de percussion, comme des intermèdes calmes dans différentes langues et styles contrastés. J'ai utilisé huit textes tirés de la poésie populaire en six langues (français, anglais, italien, serbe, allemand et ladino) : des berceuses, une comptine, une chanson d'amour et des chants païens sur la nature.

Reflétant notre nostalgie de notre enfance et du temps à jamais perdu, cette œuvre est un hommage à un grand homme qui a laissé une marque indélébile dans le paysage musical canadien : le maestro Mario Bernardi. Un homme qui a contribué à bâtir notre merveilleuse nation en ajoutant une touche de piquant culturel - dans ce cas, l'Italie.

La pièce comprend deux textes en italien : Mie mama mata mata, une rime en dialecte vénitien reflétant le temps qu'il a passé à étudier la musique à Trévise et à Venise de 1938 à 1945 ; et la Tarantella del Gargano qui est dans le dialecte des Pouilles, originaire de la région sud de l'Italie des Pouilles.

Les autres textes sont tirés de « la claire fontaine », une chanson française populaire auprès des coureurs des bois et qui est devenue le premier hymne national de la Nouvelle-France; les berceuses Golden slumbers kiss your eyes (en anglais), Guter Mond (« Chère lune », en allemand), Durme, durme (« Dors, dors », en ladino) ; et Lazarka et Dodole (en serbe), une chanson de cueillette de fleurs et une chanson accompagnant une danse pour rendre la terre fertile.

Le mouvement "Mie mama mata mata" est dédié à Ettore Truant.*
Le mouvement "Tarantella del Gargano" est dédié à Flavia Gervasi* ​​et à la mémoire de la remarquable chanteuse folklorique italienne Andrea Sacco.

*pour leur aide inestimable avec les dialectes vénitien et des Pouilles, respectivement. ».