France
Julie Fondard est une musicienne française du XIXe siècle. Peu de détails de sa vie sont connus, mais on sait qu'elle a exercé les métiers de guitariste, compositrice, professeure et graveuse.
Son parcours l'a menée entre Paris et l'Angleterre. Elle a vécu à Paris d'au moins 1830 à 1832, avant de s'installer en Angleterre, notamment à Cheltenham vers 1834-1835, puis à Londres au début de 1836. Elle est revenue à Paris à l'automne de cette même année et y est restée au moins jusqu'en 1841.
En tant que compositrice, elle a publié des œuvres pour guitare seule, pour voix et guitare, des duos, et des arrangements pour piano. Ces publications ont eu lieu à Paris, Cheltenham et Londres. Sur les huit œuvres connues qu'elle a composées, seules trois nous sont parvenues.
L'une d'elles, l'Introduction et variations sur la Ballade de la fiancée op. 1, composée en 1830, est une pièce remarquable qui met en lumière à la fois la virtuosité de la compositrice à la guitare, sa maîtrise de la forme des variations musicales et son application de l’harmonie. Cette œuvre est dédiée à la comtesse Félicité de Genlis, une figure influente de son temps, qui fut écrivaine, compositrice et pédagogue, et qui est décédée l'année de la composition de la pièce.
Julie Fondard avait déjà débuté sa carrière de professeure au début des années 1830 car en 1832, elle est répertoriée dans l’Almanach des 25000 adresses des principaux habitans de Paris comme « Madame Julie Fondard, gravure de musique et professeur de guitare ». Elle a poursuivi cette activité lors de son voyage en Angleterre et, à son retour à Paris en 1836, elle a de nouveau publié des annonces dans Le Ménestrel et le Galignani's Messenger (un journal anglophone parisien) pour se faire connaître comme professeure et compositrice.
Elle a également eu une activité de concertiste, reconnue tant à la guitare qu’à la voix, comme l’atteste une critique du Cheltenham Chronicle de 1834 : « Madame Fondard, une jeune femme résidant actuellement à Cheltenham, a joué un concerto à la guitare et chanté une Romance Guerrière, s'accompagnant de cet instrument, dont elle semble être une parfaite maîtresse. »
Julie Fondard était l'élève de Fernando Sor, un fait qu'elle mentionnait régulièrement dans ses publications. Celui-ci était un des guitaristes, compositeurs et pédagogues les plus réputés de Paris. En signe de son estime pour Julie Fondard, Sor lui a dédié l'œuvre Divertissement pour deux guitares op. 62 en 1838.
La dernière trace documentée de Julie Fondard date de 1851, lorsqu'elle a publié un arrangement pour piano et voix de sa propre composition, Le Trouvère.
Grâce à la qualité et à la virtuosité de ses œuvres, elle demeure une figure importante parmi les compositrices guitaristes françaises de la première moitié du XIXe siècle.
– Antonin Vercellino –
Son parcours l'a menée entre Paris et l'Angleterre. Elle a vécu à Paris d'au moins 1830 à 1832, avant de s'installer en Angleterre, notamment à Cheltenham vers 1834-1835, puis à Londres au début de 1836. Elle est revenue à Paris à l'automne de cette même année et y est restée au moins jusqu'en 1841.
En tant que compositrice, elle a publié des œuvres pour guitare seule, pour voix et guitare, des duos, et des arrangements pour piano. Ces publications ont eu lieu à Paris, Cheltenham et Londres. Sur les huit œuvres connues qu'elle a composées, seules trois nous sont parvenues.
L'une d'elles, l'Introduction et variations sur la Ballade de la fiancée op. 1, composée en 1830, est une pièce remarquable qui met en lumière à la fois la virtuosité de la compositrice à la guitare, sa maîtrise de la forme des variations musicales et son application de l’harmonie. Cette œuvre est dédiée à la comtesse Félicité de Genlis, une figure influente de son temps, qui fut écrivaine, compositrice et pédagogue, et qui est décédée l'année de la composition de la pièce.
Julie Fondard avait déjà débuté sa carrière de professeure au début des années 1830 car en 1832, elle est répertoriée dans l’Almanach des 25000 adresses des principaux habitans de Paris comme « Madame Julie Fondard, gravure de musique et professeur de guitare ». Elle a poursuivi cette activité lors de son voyage en Angleterre et, à son retour à Paris en 1836, elle a de nouveau publié des annonces dans Le Ménestrel et le Galignani's Messenger (un journal anglophone parisien) pour se faire connaître comme professeure et compositrice.
Elle a également eu une activité de concertiste, reconnue tant à la guitare qu’à la voix, comme l’atteste une critique du Cheltenham Chronicle de 1834 : « Madame Fondard, une jeune femme résidant actuellement à Cheltenham, a joué un concerto à la guitare et chanté une Romance Guerrière, s'accompagnant de cet instrument, dont elle semble être une parfaite maîtresse. »
Julie Fondard était l'élève de Fernando Sor, un fait qu'elle mentionnait régulièrement dans ses publications. Celui-ci était un des guitaristes, compositeurs et pédagogues les plus réputés de Paris. En signe de son estime pour Julie Fondard, Sor lui a dédié l'œuvre Divertissement pour deux guitares op. 62 en 1838.
La dernière trace documentée de Julie Fondard date de 1851, lorsqu'elle a publié un arrangement pour piano et voix de sa propre composition, Le Trouvère.
Grâce à la qualité et à la virtuosité de ses œuvres, elle demeure une figure importante parmi les compositrices guitaristes françaises de la première moitié du XIXe siècle.
– Antonin Vercellino –
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Présence Compositrices - dernière mise à jour 10 décembre 2025