
France
Hortense de Beauharnais (1783-1837) est la fille de Joséphine de Beauharnais (future impératrice Joséphine) et du vicomte Alexandre de Beauharnais. Elle devint la fille adoptive de Napoléon Ier lorsque celui-ci épousa sa mère.
Hortense de Beauharnais fut reine de Hollande par son mariage avec Louis Bonaparte (frère de Napoléon Ier), mère du futur Napoléon III puis duchesse de Saint-Leu.
Elle connut une enfance difficile, noble en pleine Révolution française, son père fut guillotiné en 1794 alors qu’elle n’avait que 11 ans. L’année suivante, elle fut placée dans le « pensionnat de Madame Campan », une institution privée pour jeunes filles menée par Henriette Campan, éducatrice proche de la cour des Bourbons, et c’est là où Hortense eut ses premières leçons formelles de musique.
Hortense a dit elle-même : « Je trouvais dans Mme Campan la bonté, la tendresse éclairée d'une mère, encore plus occupée de former nos cœurs que de cultiver nos talents. […] Je m'étends avec plaisir sur ces premières années de ma jeunesse, seul temps heureux de ma vie. [...] La plus avancée à la musique, au dessin, à la danse, la plus vite à la course, la première au travail comme au jeu" (Mémoires de la reine Hortense. Tome 1 / publiés par le prince Napoléon)
L’attrait d’Hortense pour les arts la suivra toute sa vie. Car en plus de ses dispositions pour la musique, elle présentait de réelles compétences pour le dessin, un talent qui lui permit de léguer plusieurs œuvres.
« 1808 - Le temps s'écoulait en Hollande dans un calme assez parfait. La reine, par goût, aimait cette vie douce et paisible ; ses matinées étaient consacrées à son second fils, au dessin, à la musique » (Mémoires sur la reine Hortense, aujourd'hui duchesse de Saint-Leu. Tome 1)
Après la chute de l'Empire en 1815, Hortense de Beauharnais fut contrainte à l'exil et s'installa finalement au château d'Arenenberg, en Suisse, sur les rives du lac de Constance. Là, elle mena une vie de salon intellectuel et artistique, se consacrant à l'écriture de ses mémoires et à la composition de romances.
Elle composa plus de 150 romances, dont plusieurs connurent un succès notable. Parmi elles, Partant pour la Syrie (aussi appelée « Le Beau Dunois ») fut même élevé au rang d'hymne national durant le Second Empire. De même, la mélodie de son Le Bon chevalier fut utilisée par Franz Schubert pour ses Huit variations sur un thème français, D. 624.
Hortense de Beauharnais mourut à Arenenberg en 1837, sans avoir revu la France, son exil persistant jusqu'à son décès.
– Antonin Vercellino –
Hortense de Beauharnais fut reine de Hollande par son mariage avec Louis Bonaparte (frère de Napoléon Ier), mère du futur Napoléon III puis duchesse de Saint-Leu.
Elle connut une enfance difficile, noble en pleine Révolution française, son père fut guillotiné en 1794 alors qu’elle n’avait que 11 ans. L’année suivante, elle fut placée dans le « pensionnat de Madame Campan », une institution privée pour jeunes filles menée par Henriette Campan, éducatrice proche de la cour des Bourbons, et c’est là où Hortense eut ses premières leçons formelles de musique.
Hortense a dit elle-même : « Je trouvais dans Mme Campan la bonté, la tendresse éclairée d'une mère, encore plus occupée de former nos cœurs que de cultiver nos talents. […] Je m'étends avec plaisir sur ces premières années de ma jeunesse, seul temps heureux de ma vie. [...] La plus avancée à la musique, au dessin, à la danse, la plus vite à la course, la première au travail comme au jeu" (Mémoires de la reine Hortense. Tome 1 / publiés par le prince Napoléon)
L’attrait d’Hortense pour les arts la suivra toute sa vie. Car en plus de ses dispositions pour la musique, elle présentait de réelles compétences pour le dessin, un talent qui lui permit de léguer plusieurs œuvres.
« 1808 - Le temps s'écoulait en Hollande dans un calme assez parfait. La reine, par goût, aimait cette vie douce et paisible ; ses matinées étaient consacrées à son second fils, au dessin, à la musique » (Mémoires sur la reine Hortense, aujourd'hui duchesse de Saint-Leu. Tome 1)
Après la chute de l'Empire en 1815, Hortense de Beauharnais fut contrainte à l'exil et s'installa finalement au château d'Arenenberg, en Suisse, sur les rives du lac de Constance. Là, elle mena une vie de salon intellectuel et artistique, se consacrant à l'écriture de ses mémoires et à la composition de romances.
Elle composa plus de 150 romances, dont plusieurs connurent un succès notable. Parmi elles, Partant pour la Syrie (aussi appelée « Le Beau Dunois ») fut même élevé au rang d'hymne national durant le Second Empire. De même, la mélodie de son Le Bon chevalier fut utilisée par Franz Schubert pour ses Huit variations sur un thème français, D. 624.
Hortense de Beauharnais mourut à Arenenberg en 1837, sans avoir revu la France, son exil persistant jusqu'à son décès.
– Antonin Vercellino –
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Présence Compositrices - dernière mise à jour 10 décembre 2025